La Banque Africaine de Développement (BAD) vient d’approuver une facilité de financement de 70 millions d’euros (760 millions de DH environ) pour Bank of Africa Maroc (BOA) pour promouvoir le commerce africain.
Ce financement inclut un accord de participation aux risques de 50 millions d’euros (plus de 500 millions de DH) et une ligne de crédit de 20 millions d’euros (plus de 200 millions de DH). L’objectif est de soutenir principalement les PME opérant dans les États en transition, en leur facilitant l’accès au financement pour leurs opérations internationales et commerciales.
« La Banque Africaine de Développement, notée AAA par les plus grandes agences de notation, unit ses forces avec Bank of Africa Maroc pour accroître l’accès au financement du commerce sur le Continent, en soutenant, plus particulièrement les Petites et Moyennes Entreprises (PME) opérant dans les États en transition », a souligné Ahmed Attout, directeur du Département du développement du secteur financier à la Banque, cité dans le communiqué.
« Nous sommes heureux de ce premier partenariat avec BOA, un acteur africain de premier plan. Au Maroc et sur le Continent, nous renforcerons ensemble l’inclusion financière des petites et moyennes entreprises engagées dans le commerce extérieur pour les aider à se déployer plus largement », a indiqué, pour sa part, Achraf Hassan Tarsim, responsable du bureau pays de la BAD.
D’une part, l’APR offrira à Bank of Africa Maroc la possibilité de soutenir davantage les banques locales du Continent dans leurs opérations internationales, qui sont de plus en plus confrontées à une baisse des lignes de financement et de confirmation auprès de leurs correspondants étrangers, explique la BAD.
D’autre part, la LCFC facilitera l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PME) marocaines intervenant dans les secteurs clés de la santé, de l’agriculture, des industries pharmaceutique et automobile et du transport, ajoute-t-on de même source.
Le communiqué souligne que la facilité devrait catalyser près de 300 millions d’euros d’échanges sur une période de trois ans et demi, faisant savoir que plus largement, cette coopération a pour finalité de renforcer la diversification productive des pays et leur compétitivité, de créer des recettes fiscales supplémentaires et de générer de nouvelles opportunités d’emploi.
Enon AFFAMA