Les pays de l’AES instaurent une taxe de 0,5% sur les importations des pays tiers. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé d’instaurer ce droit de douane Baptisé « prélèvement confédéral AES ». celui-ci ne devrait cependant pas concerner les biens en provenance des pays de l’Uemoa dont Ouagadougou, Bamako et Niamey font toujours partis bien qu’ils aient quitté la Cédéao au mois de janvier.
Cette mesure, adoptée lors du Collège des chefs d’État de l’AES le 28 mars 2025, vise à financer le fonctionnement et les projets de la confédération.
Selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, publié le samedi 29 mars, ce prélèvement sera collecté par les administrations douanières des trois pays avant d’être versé sur un compte spécial de l’AES. Certaines marchandises en seront exemptées, notamment celles originaires de la confédération, les aides humanitaires et les biens diplomatiques. La gestion des fonds sera encadrée par des audits annuels et des rapports financiers, garantissant la transparence de leur utilisation.
Cette décision entre en vigueur dès sa signature et les éventuels différends seront réglés par voie diplomatique. Toutefois, ce taux « peut être révisé par décision du collège des chefs d’État de la confédération AES ».
Ce nouvel impôt confédéral se présente comme une étape supplémentaire vers l’autonomie financière de l’AES, tout en renforçant la coopération économique entre ses membres. Toutefois, son application et ses effets sur les échanges régionaux restent à observer dans les mois à venir.
Dossou AFFAMA
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