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mercredi, mars 19, 2025
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Intégration régionale : Des experts examinent l’état du développement économique et social en Afrique

En prévision de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de 2025, qui se tiendra la semaine prochaine, un comité d’experts s’est réuni au Centre de conférences des Nations Unies à Addis-Abeba pour une réunion technique préparatoire de trois jours afin d’examiner l’état du développement économique et social en Afrique et les progrès vers l’intégration régionale. Le thème de la Conférence des ministres de cette année est « Faire progresser la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine : proposer des actions stratégiques transformatrices ».

Le Comité, qui se réunis du 12 au 14 mars, examinera également les questions statutaires relatives aux travaux de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et fera des recommandations, le cas échéant, à l’intention des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique lors du segment ministériel des 17 et 18 mars.

Ouvrant le débat des experts, la ministre d’État éthiopienne des Finances, Semereta Sewasew, a déclaré que le thème de la conférence ministérielle de cette année soulignait l’urgence de libérer le potentiel économique du continent grâce au renforcement des échanges intra-africains. Elle a souligné que la ZLECA était plus qu’un simple cadre juridique ; c’était une initiative transformatrice visant à approfondir les liens économiques de l’Afrique. En facilitant les échanges commerciaux, en harmonisant les politiques et en supprimant les barrières, l’accord vise à favoriser l’industrialisation, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, autant de facteurs essentiels à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063, le plan directeur de l’Afrique pour le développement durable.

La ministre Sewasew a souligné que malgré l’objectif ambitieux de la ZLECA, les déficits d’infrastructures, les contraintes de financement et les disparités de capacités entre les États membres constituent des obstacles importants à sa mise en œuvre. Elle a appelé les délégués à proposer des recommandations concrètes pour garantir que la ZLECA se traduise par des progrès tangibles, en particulier pour les femmes, les jeunes et les petites et moyennes entreprises, qui sont essentiels au développement économique de l’Afrique.

Elle a également souligné l’engagement de l’Éthiopie en faveur de l’intégration régionale, notamment par des investissements substantiels dans les infrastructures, comme la ligne ferroviaire Addis-Abeba-Djibouti, qui renforce les liens commerciaux dans la Corne de l’Afrique. De plus, les ressources énergétiques de l’Éthiopie, notamment celles du Grand barrage de la Renaissance, positionnent le pays comme un leader de la coopération énergétique régionale.

Pour sa part, Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint de la CEA, a souligné le rôle de la ZLECA comme modèle de développement et plateforme politique permettant à l’Afrique de faire valoir ses intérêts collectifs sur la scène internationale. Il a appelé à une réévaluation de la dépendance de l’Afrique aux importations, exhortant les États membres à exploiter les capacités de production locales de matières premières comme les engrais et le pétrole raffiné.

M. Pedro a noté que le commerce intra-africain reste faible, ne représentant que 14,4 % du commerce total sur le continent et a déclaré que la ZLECA présente une opportunité unique de renforcer le commerce au sein de l’Afrique, prévoyant que le commerce intra-africain pourrait augmenter de 45 % d’ici 2045 si les tarifs et les barrières non tarifaires sont réduits.

Il a souligné le rôle essentiel du développement des infrastructures dans la réalisation du potentiel de la ZLECA, affirmant qu’environ 411 milliards de dollars américains sont nécessaires pour les infrastructures de transport afin de soutenir l’augmentation des échanges commerciaux, y compris les investissements dans les chemins de fer, les navires et les camions.

Le président sortant de la Conférence des ministres africains, le Zimbabwe, a souligné les progrès réalisés par la CEA au cours de l’année écoulée pour soutenir les États membres dans des domaines tels que la stabilité macroéconomique, la planification du développement et l’industrialisation. Il a réaffirmé sa volonté de s’appuyer sur ces acquis et de plaider en faveur d’un système financier mondial équitable, alors que l’Afrique cherche à transformer ses économies grâce à la ZLECA.

Elom LOKONON

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