Le dernier rapport Global Trade Update d’ONU commerce et développement (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) examine l’économie des océans, moteur essentiel du commerce Mondial, qui subit actuellement des pressions croissantes dues aux chocs environnementaux et géopolitiques.
Cette nouvelle analyse révèle que les secteurs liés aux océans, tels que le transport maritime, le tourisme, la pêche et l’énergie marine, représentaient 7 % du commerce mondial en 2023, pour une valeur totale supérieure à 2 200 milliards de dollars. De l’alimentation à l’énergie, en passant par les transports et l’innovation, l’économie des océans est le pilier de la prospérité mondiale. Cependant, les contraintes climatiques, la fragmentation des politiques et l’évolution des dynamiques commerciales menacent les gains futurs.
À l’approche de la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC3), l’édition de juin du Global Trade Update appelle à agir de toute urgence : il faut des règles plus strictes, des infrastructures plus intelligentes et une coopération résiliente pour soutenir la prospérité tirée par les océans.
Pourquoi est-ce important ?
L’économie des océans n’est pas un marché de niche. Elle alimente les chaînes d’approvisionnement, soutient l’emploi et les systèmes alimentaires, et stimule l’innovation dans le monde entier. Dans un contexte de hausse des droits de douane et de perturbations climatiques, il est essentiel pour le développement mondial de maintenir la fluidité du commerce maritime de manière durable.
Points clés
L’économie océanique revêt une importance mondiale : en 2023, le commerce maritime de biens et de services a dépassé 2 200 milliards de dollars, soit 7 % du commerce mondial. Les services tels que le transport maritime et le tourisme se sont redressés plus rapidement que les biens après la crise sanitaire, reflétant une reprise de la demande mondiale.
Les pressions environnementales s’intensifient : l’élévation du niveau de la mer, la pollution plastique et la perte de biodiversité continuent d’affecter les infrastructures portuaires, le transport maritime et les communautés côtières, en particulier dans les économies vulnérables.
La fragmentation du commerce est une menace croissante : les nouveaux droits de douane risquent de perturber les chaînes d’approvisionnement maritimes et de détourner les investissements des secteurs océaniques durables.
La réforme des politiques doit montrer la voie : la CNUCED appelle à prendre des mesures pour moderniser les infrastructures maritimes, mettre fin aux subventions qui nuisent aux écosystèmes océaniques, à combler les lacunes juridiques en haute mer et à permettre un commerce plus équitable entre les pays en développement.
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