Nous réaffirmons notre engagement commun à exploiter le potentiel du commerce comme moteur du développement mondial.
Un système commercial multilatéral performant demeure essentiel pour permettre une croissance tirée par le secteur privé, en particulier dans les économies émergentes et en développement, où les entreprises locales dépendent de règles prévisibles, de marchés ouverts et de processus commerciaux efficaces pour être compétitives et prospérer.
Pourtant, trop d’entreprises dans le monde continuent de se heurter à des obstacles qui entravent leur pleine participation au commerce mondial. Qu’il s’agisse d’un accès limité au financement du commerce et aux services de fonds de roulement, de retards excessifs aux frontières ou d’inefficacités douanières, ces obstacles frappent souvent plus durement les entreprises les plus petites et les plus dynamiques, compromettant ainsi à la fois la création d’emplois et l’impact sur le développement.
Nous appelons les gouvernements et les partenaires du développement réunis à Séville à :
— Réaffirmer le caractère central du système commercial multilatéral comme fondement du développement mondial ;
— Redoubler d’efforts pour identifier et résoudre les frictions réglementaires qui entravent le commerce transfrontalier et les financements associés, notamment, en priorité, l’érosion des réseaux de correspondants bancaires et les effets imprévus des régimes de conformité en matière de criminalité financière qui ont conduit à une réduction des risques, en particulier dans les régions qui ont le plus besoin de financement du commerce.
— Soutenir les efforts coordonnés visant à renforcer les infrastructures liées au commerce, la numérisation des processus commerciaux et le renforcement ciblé des capacités des PME afin d’améliorer la résilience de l’économie et des chaînes d’approvisionnement.
Alors que la communauté internationale se concentre sur le renforcement de la résilience économique et la promotion de la croissance, la facilitation du commerce doit être un pilier central de toute stratégie sérieuse de mobilisation de capitaux privés à grande échelle. Cela doit s’appuyer sur un effort commun pour moderniser les règles commerciales multilatérales fondamentales, conformément aux réalités du commerce du XXIe siècle.
Nous sommes prêts à collaborer avec toutes les parties prenantes pour garantir que le commerce puisse réaliser tout son potentiel pour les populations, la planète et la prospérité.
John WH Denton AO
Secrétaire général, Chambre de commerce internationale (CCI)
Ngozi Okonjo-Iweala
Directrice générale, Organisation mondiale du commerce (OMC)
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