Durant l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenu le mercredi 9 octobre dernier à New York, cinq pays africains ont été élus au Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU.Une mandature qui s’annonce pour le 1er janvier 2025.
18 des 47 pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont été élus mercredi à New York. Cinq pays africains occuperont cinq sièges à pourvoir. Il s’agit du Kenya, l’Ethiopie et la RDC qui sont des nouveaux pays africains élus, tandis que le Bénin et la Gambie, membres sortants, sont réélus lors du même vote pour un mandat de trois ans. Ils siégeront dès le 1er janvier 2025. En Afrique, le Bénin a obtenu 181 voix, la Gambie 181, le Kenya 181, la République démocratique du Congo 172 et l’Éthiopie 171. Les 18 États élus siégeront aux côtés de l’Albanie, l’Algérie, le Bangladesh, la Belgique, le Brésil, la Bulgarie, le Burundi, le Chili, la Chine, le Costa Rica, la Côte d’Ivoire, Cuba, la République dominicaine, la France, la Géorgie, l’Allemagne, le Ghana, l’Indonésie, le Japon, le Koweït, le Kirghizstan, le Malawi, les Maldives, le Maroc, les Pays-Bas, la Roumanie, l’Afrique du Sud, le Soudan et le Viet Nam.
En réalité, le Conseil est chargé de la promotion et de la protection des droits de l’homme dans le monde et examine notamment les questions de violation de ces droits en formulant des recommandations. L’élection de nouveaux pays africains au sein de cet organe est saluée dans les capitales africaines concernées comme un succès diplomatique. A en croire Chantal Chambu, ministre congolaise des Droits humains, l’entrée de la RDC au Conseil pourrait améliorer la situation. Selon elle, « cela inclurait des efforts pour lutter contre des violations des droits de l’homme, protéger les populations vulnérables et améliorer la situation des droits civils, politiques et sociaux ».
Pierrette COLICO