Le gouvernement fédéral a révélé que le Togo et la République du Bénin devaient au Nigéria un montant cumulé de 14,19 millions de dollars pour l’électricité fournie au premier trimestre 2024. C’est ce qu’a révélé un rapport de la Commission de régulation de l’électricité du Nigeria (NERC), qui a mis en évidence le non-paiement des factures d’électricité par les quatre clients bilatéraux internationaux approvisionnés par des sociétés de production d’électricité (GenCos) dans le secteur de l’approvisionnement en électricité du Nigeria.
Aucun des quatre clients bilatéraux internationaux approvisionnés par les sociétés de production d’électricité du secteur nigérian de l’approvisionnement en électricité n’a effectué de paiement sur la facture cumulée de 14,19 millions de dollars émise par l’opérateur du marché pour les services rendus au premier trimestre 2024, soit 8,39 milliards Fcfa.
Le rapport a nommé les sociétés étrangères impliquées comme étant Para-SBEE en République du Bénin, qui doit 3,15 millions de dollars, Transcorp-SBEE au Bénin (4,46 millions de dollars), Mainstream-NIGELEC au Togo (1,21 million de dollars) et Odukpani-CEET au Togo (5,36 millions de dollars).
Outre la dette extérieure, la NERC a noté qu’aucun transfert de fonds n’a été effectué par des clients bilatéraux locaux au Nigéria sur la facture cumulée de 1,88 million de dollars émise pour les services rendus au premier trimestre 2024. Cependant, le rapport indique que certains paiements ont été effectués au cours du même trimestre par des clients locaux et internationaux sur les factures impayées de l’opérateur de marché des trimestres précédents.
« Au total, un total de 5,96 millions de dollars a été payé par deux clients internationaux. De même, l’opérateur de marché a reçu 505,71 millions de nairas de huit clients bilatéraux locaux en guise de paiement de dettes contractées avant le premier trimestre de 2024 », indique le rapport.
La NERC a exprimé son inquiétude face à la situation, exhortant l’opérateur du marché à appliquer les règles du marché pour remédier à ce qu’elle décrit comme une « indiscipline de paiement » parmi les clients bilatéraux locaux et internationaux.
