La direction chargée de l’agriculture et du développement rural ambitionne de rendre plus compétitif les produits fabriqués dans la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Elle s’apprête à augmenter son tarif extérieur commun (TEC).
Entré en vigueur le 1er janvier 2015, le TEC de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest désigne un droit de douane fixé par un groupe de pays liés par un accord de libre-échange. Conformément à ses dispositions, un produit en provenance d’un pays extérieur au groupe est taxé au même taux, quelle que soit la porte d’entrée de la zone de libre-échange.
En marge de la première conférence annuelle de la Plateforme d’appui à la promotion du lait en Afrique de l’Ouest et au Sahel, Bio Goura Soulé, assistant technique de la direction de l’organisation régionale a indiqué que la CEDEAO [veut] revoir son tarif extérieur commun, l’harmoniser et, au besoin, le rehausser à travers un réarmement douanier, pour permettre une meilleure compétitivité du lait produit » dans ses États membres.
En effet, le marché ouest-africain, qui est « extrêmement ouvert », connaît aussi de faibles tarifs douaniers et une absence de mesures de protection commerciale. Cette situation est un obstacle à la compétitivité du lait produit dans les pays membres de l’organisation régionale.