A l’issue de la Conférence internationale sur les réformes des finances publiques, les Etats africains, réunis à Abidjan, ont adopté une déclaration commune, dénommée « Déclaration d’Abidjan ». Elle intervient dans le cadre du partage des bonnes pratiques en matière de réforme des finances publiques.
Selon cette Déclaration, les Etats sont appelés à amener le système statistique à remplir les critères d’exhaustivité, de fiabilité, de disponibilité et de diffusion. Un appel a également été lancé afin d’inciter le processus budgétaire des Etats africains à répondre aux exigences de performance et de transversalité, par l’inclusion du genre et du changement climatique. « Nous leur savons gré et demandons de poursuivre leurs efforts dans les domaines anciens, nouveaux et futurs pour lesquels nous aurons besoin de leur concours », a indiqué le directeur de cabinet adjoint Bamba Vassogbo, représentant le ministre des Finances et du Budget.
Vers la création d’un institut régional d’expertise africaine
Les échanges entre participants ont débouché sur proposition essentielle. Les autorités à divers niveau, présents à la Conférence internationale d’Abidjan ont souhaité la création d’un institut régional d’expertise africaine ayant pour vocation une mutualisation des bonnes pratiques, méthodes et outils, et une contribution à l’émergence d’experts au savoir-faire reconnu dans leurs thématiques, mobilisables dans des échanges entre pairs.
La conférence internationale sur les réformes des finances publiques dont le thème central est « collecter plus et dépenser mieux », avait pour objectif de partager les bonnes pratiques en vue d’améliorer les réformes des finances publiques dans les pays africains et de dégager des pistes de solutions au problème de financement des économies africaines à travers notamment une gestion optimale des finances publiques.