Suite au succès de la première édition, Russell Lohoré a mis le cap sur la deuxième édition du Forum Africain de la Presse Économique et Financière (FAPEF). Organisée les 24 et 25 mars 2022 à Abidjan autour du thème « les enjeux du développement durable et de la santé », cette nouvelle édition a été marquée par de grandes innovations.
Félicienne HOUESSOU
Cette année, le rendez-vous du journalisme de développement a été soutenu par plusieurs institutions dont la BCEAO (Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest), BOAD (Banque Ouest-Africaine de Développement), CEA (Commission Économique pour l’Afrique – United Nations Economic Commission for Africa -), BADEA (Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique), Africa50 Infrastructure Fund, ABR – African Business Roundtable -, etc” en plus d’un florilège de journalistes économiques venus de plusieurs pays et d’économistes de renom. Au travers de la thématique centrale, et de celles relatives à des secteurs majeurs tels que l’inclusion financière, l’éducation, le commerce, les infrastructures, l’énergie, le climat, le digital, l’intégration régionale, des experts sont intervenus pour présenter la situation économique et financière de l’Afrique. Egalement, il a été question de dévoiler les actions menées par les partenaires techniques et financiers. A l’issue des conférences, des débats et d’échanges, plusieurs approches de solutions ont été dégagées. S’exprimant sur le thème : « L’inclusion financière au cœur de la transformation économique en Afrique », Bruno Aka, chargé principal des Systèmes de paiement et de l’Inclusion financière digitale à la Banque africaine de développement a indiqué qu’il faut encourager les fournisseurs des services financiers, y compris les institutions financières (banques commerciales et structures financières décentralisées) ainsi que les fintechs sur le continent africain à mettre l’accent sur le développement de produits innovants. « La vision de la Banque africaine de développement est de parvenir à un accès universel aux services financiers à plus de 80% des Africains âgés de 15 ans et plus d’ici 2030. Pour cela, il faut construire des infrastructures financières fiables et faire évoluer le cadre légal et réglementaire», a affirmé Bruno Aka. Lors de la conférence inaugurale, le professeur à l’université Cheick Anta Diop de Dakar au Sénégal a indiqué que le développement durable peut être abordé à travers les changements climatiques qui mettent en exergue plusieurs défis comme la dégradation des terres, l’érosion, la perte de biodiversité et la dégradation des ressources en eau. En vue de faire face à ces défis, le professeur à l’université Cheick Anta Diop préconise une approche d’adaptation et une autre d’atténuation des effets des changements climatiques. De son côté, le conseiller technique du directeur général de la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA) a mis l’accent sur l’énergie durable. A l’en croire, la BADEA est disposée à financer des centrales de production d’énergie renouvelable et la chaîne de valeur des voitures électriques, en plus des financements de projets dans le domaine de la santé et de l’éducation.