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jeudi, février 13, 2025
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Mobilisation des ressources : L’ATAF et la BAD renforcent le développement de l’Afrique

L’ATAF et la Banque africaine de développement (BAD) entretiennent depuis dix ans un partenariat axé sur la mobilisation des ressources pour le développement de l’Afrique. Cette collaboration reflète un engagement commun en faveur de l’amélioration de la mobilisation des ressources nationales (MRN), une stratégie essentielle pour les pays africains qui souhaitent financer leurs programmes de développement national et atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

Le partenariat ATAF-BAD est motivé par la nécessité d’améliorer la politique fiscale, l’administration fiscale et la gestion des finances publiques sur l’ensemble du continent. Cette collaboration reflète un engagement commun à renforcer la mobilisation des ressources nationales (MRN), une stratégie essentielle pour les pays africains visant à financer leurs programmes nationaux de développement et à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

Une MRN efficace ne signifie pas nécessairement l’introduction de nouveaux impôts ou une augmentation des taux. Il s’agit plutôt d’optimiser les systèmes existants, en rationalisant les politiques fiscales, en améliorant l’efficacité administrative et en simplifiant les processus de déclaration. Ces améliorations peuvent considérablement augmenter les recettes de l’État, en fournissant aux gouvernements les fonds nécessaires pour investir dans des secteurs essentiels comme l’éducation, la santé et les infrastructures.

Au fil des ans, l’ATAF et la BAD ont formalisé leur collaboration à travers plusieurs accords clés, notamment les phases I et II du Projet d’appui institutionnel régional à la gouvernance des finances publiques (RISPFG), une étude sur la gestion des risques de catastrophe pour l’Afrique centrale, un soutien collaboratif aux pays membres régionaux (PMR), aux États fragiles et à la gestion des finances publiques. Ces initiatives visent à renforcer les systèmes fiscaux, à freiner les flux financiers illicites et à soutenir l’égalité des sexes à travers des programmes ciblés comme le Réseau des femmes dans le domaine fiscal de l’ATAF (AWITN).

« Notre partenariat avec la Banque africaine de développement a joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre des réformes nécessaires au renforcement des systèmes fiscaux africains », a déclaré le secrétaire exécutif de l’ATAF, M. Logan Wort. « En améliorant les politiques et l’administration fiscales, nous augmentons non seulement les recettes, mais nous posons également les bases d’un développement durable. L’accent mis sur la lutte contre les flux financiers illicites et l’adaptation à l’économie numérique garantit une croissance à la fois résiliente et inclusive en Afrique. Avec la BAD, nous nous engageons à bâtir un avenir dans lequel les pays africains pourront financer pleinement leurs programmes de développement et parvenir à une prospérité durable. »

L’impact de ce partenariat est évident dans les résultats des projets RISPFG. La première phase, qui s’est conclue avec un succès significatif, a fourni une assistance technique, un partage des connaissances et des opportunités d’apprentissage entre pairs qui ont renforcé l’administration fiscale et la gestion des finances publiques dans plusieurs pays africains. Cette phase a jeté les bases de la phase II du RISPFG, qui continue de s’appuyer sur ces réalisations en mettant l’accent plus largement sur la gestion des risques de catastrophe, la gestion des finances publiques et la promotion de la résilience pour une croissance durable et inclusive.

L’une des réalisations marquantes de ce partenariat est l’étude DRM pour l’Afrique centrale. Elle a fourni des données cruciales sur les recettes et les douanes pour des pays comme le Cameroun, le Tchad et la République démocratique du Congo. M. Emeka Nwankwo, responsable des services aux membres de l’ATAF, a souligné l’importance de l’étude : « L’étude DRM pour l’Afrique centrale a joué un rôle déterminant dans la fourniture de données fiables qui façonneront les décisions stratégiques dans toute la région. Il s’agit d’une ressource essentielle pour les administrations fiscales, les décideurs politiques et les praticiens, offrant une référence complète pour la planification des ressources nationales et régionales. »

L’ATAF et la BAD poursuivront leur collaboration, tout en continuant à s’efforcer d’élargir et d’approfondir leur impact à travers l’Afrique et de fournir un soutien plus spécialisé aux pays. Les initiatives futures comprendront une assistance technique plus ciblée aux PMR, mettant l’accent sur des domaines tels que la politique budgétaire, la transparence fiscale, la gestion des dépenses fiscales, le renforcement des capacités et la mobilisation globale des ressources nationales par le biais de la fiscalité, qui sous-tendent le programme de développement de l’Afrique.

L’ATAF continue de consolider sa position en Afrique centrale en tant qu’organisation de premier plan en matière de fiscalité grâce au projet qui utilise les données et indicateurs des Perspectives fiscales en Afrique (ATO) de l’ATAF. Impliquant initialement trois pays membres de l’ATAF – le Cameroun, le Tchad et la République démocratique du Congo, le projet inclut désormais également des pays comme la République centrafricaine, le Congo et le Gabon pour élargir son impact. Les principaux objectifs sont d’informer les administrations fiscales et les décideurs politiques sur la mise en œuvre de réformes visant à améliorer les systèmes fiscaux pour la mobilisation des ressources nationales et d’inclure tous les pays de la région dans la publication phare de l’ATAF, les Perspectives fiscales en Afrique.

Le projet DRM présentera essentiellement un rapport régional qui se veut un manuel de référence complet destiné principalement aux administrations fiscales, aux décideurs en matière de politique fiscale, aux praticiens de la fiscalité et aux contribuables. Il analysera les tendances des données macroéconomiques et de l’administration fiscale, évaluera les performances de collecte des recettes et l’efficacité des fonctions fiscales spécifiques dans ces six pays d’Afrique centrale. En outre, il fournira des informations et des recommandations complètes visant à aider les pays membres à renforcer leurs systèmes fiscaux et, en fin de compte, à contribuer à leur développement économique et à leur durabilité.

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