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jeudi, mars 20, 2025
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CEA : L’économiste en chef appelle les experts africains à redéfinir un avenir prospère pour l’Afrique

En prévision de la Conférence des ministres de 2025, une réunion d’experts de trois jours s’est clôturée avec la Secrétaire exécutive adjointe (Programmes) et économiste en chef de la Commission économique pour l’Afrique, Hanan Morsy, appelant les pays africains à faire un effort concerté pour façonner un avenir plus prospère pour le continent.

« Nous sommes à la croisée des chemins », a déclaré Mme Morsy, soulignant les défis structurels auxquels l’Afrique est confrontée, notamment la faiblesse des échanges commerciaux intra-africains, les déficits persistants en infrastructures et l’industrialisation limitée. Si ces obstacles sont importants, elle a affirmé qu’ils ne sont pas insurmontables, « car ces défis sont porteurs d’opportunités ».

Dans un paysage mondial en évolution rapide, façonné par des dynamiques de pouvoir changeantes et des perturbations numériques, l’Afrique doit jouer un rôle proactif dans la construction de son avenir, avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) comme instrument essentiel.

« C’est notre chance de redéfinir la position économique de l’Afrique, d’amplifier notre voix sur les questions mondiales et de façonner les règles du commerce mondial et de la gouvernance économique », a-t-elle déclaré à propos de l’accord commercial.

Pour parvenir à une croissance économique durable, l’Afrique doit également donner la priorité aux investissements dans la fabrication locale et les chaînes de valeur régionales, a-t-elle insisté.

« Nous devons investir dans la production locale, créer des chaînes de valeur régionales et transformer nos ressources ici même, dans les secteurs pharmaceutiques, de la mobilité électrique, de l’agroalimentaire et au-delà. C’est ainsi que nous créons des emplois et que nous bâtissons une prospérité durable. »

Soulignant que l’avenir du commerce est numérique, Morsy a appelé à un environnement propice à l’innovation numérique. « Nous devons supprimer les obstacles au commerce électronique, harmoniser les systèmes de paiement numérique et accélérer la mise en œuvre du protocole de la ZLECA sur le commerce numérique. »

« Investir dans les infrastructures numériques n’est pas seulement intelligent, c’est essentiel », a-t-elle souligné.

Elle a également appelé à des efforts pour combler le déficit d’infrastructures et de connectivité, déclarant : « Nous connaissons les chiffres. L’Afrique est confrontée à un déficit de financement des infrastructures de 170 milliards de dollars par an. Mais nous connaissons aussi les solutions. Nous devons adopter des financements innovants : partenariats public-privé, financements mixtes, collaboration régionale. Nous avons besoin de routes, d’énergie et d’infrastructures numériques capables de connecter nos populations et de libérer nos marchés. »

Mme Morsy a également insisté sur la nécessité de promouvoir la transformation numérique et la facilitation des échanges, soulignant que l’avenir du commerce est numérique, sans frontières et rapide. « Nous devons supprimer les obstacles au commerce électronique, harmoniser les systèmes de paiement numérique et accélérer la mise en œuvre du Protocole de la ZLECA sur le commerce numérique. »

« Investir dans les infrastructures numériques n’est pas seulement judicieux, c’est essentiel. Cela favorisera la transparence, réduira les coûts et ouvrira de nouveaux marchés aux entrepreneurs africains », a-t-elle ajouté.

Elle a également souligné la nécessité d’investir dans le développement du capital humain pour l’avenir du travail.

« Le plus grand atout de l’Afrique ne réside pas dans le sous-sol ; il ne réside pas dans les matières premières. Il réside dans notre population, notre jeunesse. Cela implique de renforcer l’éducation, la formation professionnelle et le développement des compétences, notamment dans les secteurs qui façonneront l’avenir : l’industrie manufacturière de pointe, l’intelligence artificielle, la fintech et les énergies renouvelables. En donnant plus d’autonomie à nos jeunes, nous donnons plus d’autonomie à l’Afrique », a-t-elle ajouté.

Elle a conclu en appelant au renforcement de la stabilité macroéconomique et de la gouvernance, affirmant que « sans systèmes financiers solides, le progrès stagne. Nous avons entendu les appels au renforcement de la discipline budgétaire, à l’amélioration de la gestion de la dette, à l’élargissement de l’accès au financement privé et à la promotion de modèles de financement innovants, notamment la finance verte pour lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité. »

Mme Morsy a appelé les Africains à parler également d’une seule voix pour réformer l’architecture financière mondiale et a exhorté les pays à « lutter contre les flux financiers illicites et à exiger un accès équitable aux capitaux mondiaux ».

Pour sa part, le nouveau président du Bureau, Zakaria el Harmiri, a félicité les délégués pour leurs délibérations éclairées et a appelé à des actions urgentes pour concrétiser ces idées.

« Compte tenu de l’environnement d’instabilité et d’incertitude géopolitique ainsi que des nouvelles technologies et des défis auxquels nous sommes confrontés, nous sommes sûrs que la ZLECA stimulera l’industrialisation et garantira que nous travaillons à la diversification des économies africaines », a-t-il souligné.

Environ 524 délégués de 40 États membres ainsi que des partenaires et organisations clés étaient présents.

Avant son allocution, les recommandations et résolutions issues des trois jours de délibérations ont été présentées et acceptées par les délégués. Les participants ont notamment appelé à :

Accélérer la suppression des barrières commerciales et améliorer la logistique pour réduire les coûts et accroître l’efficacité.

Investir de manière décisive dans notre avenir industriel et numérique tout en garantissant la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques.

Construire des partenariats solides, en Afrique et au-delà, qui favorisent la croissance, le développement durable et la prospérité partagée.

Renforcer la stabilité macroéconomique et débloquer des solutions de financement aux niveaux national, régional et international.

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